Une démarche à entreprendre
Une cible à determiner
Pourquoi les étudiants de l’IUT?
Les années étudiantes sont pour une majorité de personnes synonymes d’indépendance. Cependant quitter le cocon familial rime aussi pour certains avec la fin des sorties culturelles.
Ainsi, afin de réconcilier l’art et les TC qui fréquentent plus souvent les bars que les musées, nous avons décidé de faire venir l’art au sein de l’IUT.
De plus, la majorité de nos artistes étant eux-mêmes également étudiants, nous avons trouvé qu’une rencontre entre ces derniers et les TC lors du vernissage serait une belle opportunité pour les artistes de se faire connaître et de gagner en notoriété. En effet, les jeunes, à l’aise avec les réseaux sociaux sont les mieux placés pour partager les créations de nos artistes sur ces nouveaux médias de communication.
Et puis, au fond les TC sont aussi des êtres sensibles qui savent apprécier la beauté des choses. Cette exposition leur permettra de développer leur esprit critique, une qualité essentielle dans notre formation mais également d’enrichir leur culture générale, en ayant la possibilité d’en apprendre un peu plus sur les bases de la photographie lors du vernissage.
Emilie Mouthon
Un lieu à choisir
Notre équipe a choisi d’effectuer cette exposition au sein de l’IUT afin de faire profiter tous les étudiants de cet établissement.
En effet, l’une de nos principales valeurs est le fait de partager. Or, si l’exposition se déroulait dans un lieu peu connu des étudiants ou peu accessible, cela entraînerait un frein pour la concrétisation de notre projet ainsi que pour atteindre nos objectifs.
C’est pourquoi, nous avons décidé de réaliser notre exposition au coeur de l’IUT, à savoir : dans le bâtiment C. Nous avons sélectionné ce bâtiment en particulier puisque la plupart des étudiants de l’IUT passent à côté ou par ce bâtiment. Ainsi, une bonne communication indiquant une exposition à l’intérieur leur donnera envie d’y entrer afin de découvrir et explorer. De cette manière, les étudiants intéressés peuvent également venir assister à notre vernissage qui se déroule dans la salle de repos du bâtiment C où la plupart des étudiants de l'établissement s’y retrouve.
Par ailleurs, le bâtiment C est l’un des seuls bâtiments à disposer de cadres dans ses propres couloirs. Par conséquent, cela rend notre exposition beaucoup plus esthétique et plus agréable que si nous exposons sur des grilles.
Julie Ridet
Une communication à lancer
Que serait un événement sans actions de communication ? En effet, nous avions besoin de prendre de la visibilité afin d’attirer un maximum de personnes pouvant être intéressées par notre exposition et dans le cas échéant venir à notre vernissage. Nous voulions réaliser une communication plutôt basique comprenant des affichages, des visuels sur les réseaux sociaux…
Premièrement, nous avons réalisé des visuels en format portrait, en format paysage et en petit format présentant notre exposition. Nous avions comme ambition de les afficher au sein du campus universitaire et si possible dans le centre d’Angers, au niveau du campus de Saint Serge. Notre cible principale était majoritairement les étudiants, mais notre exposition était ouverte à tous.
Juliette Bouriaud
Notre équipe s’est beaucoup renseignée sur les possibles lieux d’affichage, puis nous avons réalisé les démarches administratives nécessaires telles que les autorisations d’affichage. Les lieux d’affichage que nous avons réussi à obtenir étaient diverses. Effectivement, notre affiche serait projetée sur le grand écran à la parenthèse tous les midis (il s’agit d’un lieu à proximité de la cafétéria où beaucoup d’étudiants se retrouvent chaque midi), notre affiche en format paysage serait visible sur tous les écrans au sein de l’IUT et défilera tout au long de la journée avec d’autres affichages. En parallèle, nous avons créé un compte instagram regroupant des informations sur notre équipe, sur les ventes et sur le projet en lui-même c’est-à-dire l’exposition de photographies monochromes “entre Noir&Blanc” ainsi que le vernissage de cette dernière. Cette action de communication nous permettait de prendre de la visibilité plutôt au niveau des étudiants ou des plus jeunes.
Juliette Bouriaud
Un financement à organiser
Notre projet ne pouvait pas se concrétiser sans actions de financement, nous avions besoin de ressources financières afin d’acquérir tout ce qui était nécessaire à notre exposition. Pour ce faire, nous avons décidé ensemble, les actions que nous voulions mener. Beaucoup d’idées ont été proposées au sein du groupe notamment de la vente alimentaire, de la vente d’objets, de l’achat/revente, etc. Étant donné que nous avions un laps de temps assez restreint, nous nous sommes penchées sur une vente alimentaire au sein de l’IUT. Pourquoi l’IUT ? Ce lieu était pour nous le plus adéquat. Les démarches administratives sont relativement simples et rapides. Nous sommes juste à côté de notre lieu de travail donc nous pouvions accorder des horaires de vente plus étalés et plus adéquats (notamment le midi puisque nous vendions des produits alimentaires salés et sucrés pouvant être équivalent à un repas du midi). Et enfin, ce lieu étant un lieu de passage pour des étudiants et professionnels, nous permettait d’être davantage efficaces. Nous avons donc obtenu durant la semaine du 9 au 13 mars 2020, trois créneaux équivalant à trois midis pour réaliser nos ventes.
Juliette Bouriaud
Par conséquent, notre équipe a décidé des produits que nous allions vendre comme des pancakes, des wraps salés, des cookies et des tacos. Ensuite, nous avons mis en place un plan de financement et une liste de courses nécessaire à la confection des différentes recettes afin d’avoir un total des charges dû à l’achat des matières premières. Nous nous sommes réparti le travail, pour que nous ayons tout quelque chose à préparer en cuisine et toute quelque chose à préparer au niveau de la logistique notamment la création d’affiches, la création d’un pumpkin, la mise en place d'espèces pour notre caisse... La veille des ventes, nous nous sommes mises d’accord sur les prix de vente et sur les quantités.Nos ventes se sont déroulées le lundi 9 mars et le mercredi 11 mars, nous n’avons pas pu réaliser nos ventes du vendredi 13 mars. Néanmoins, nous avons beaucoup apprécié ces moments et espérons avoir régalé les papilles de nos acheteurs !
Juliette Bouriaud
Des talents à démarcher
C’est Tifenn, notre démarcheuse qui s’est occupée de contacter les artistes. Pour cela, elle s'est servi de la plate-forme " Instagram" mais surtout par le bouche-à-oreille et le réseau. En effet, rares sont les photographes qui n’ont pas d'autres contacts dans le milieu, il lui fut donc facile de trouver une “niche” de jeunes talents.
Pour prendre contact avec les artistes, nous les avons tous abordés de la même façon en leur posant la question suivante: seraient-ils partants pour participer à notre projet ambitieux en nous permettant d’exposer certaines de leurs œuvres?
Ainsi après avoir construit une base de données regroupant des potentiels photographes de notre exposition, nous avons effectué un premier tri basé sur les critères géopolitiques. En effet, nous souhaitions certes exposer les œuvres des artistes mais nous avions également la volonté de leur permettre d’échanger avec les élèves du vernissage. C’est pourquoi, nous avons sélectionné des talents originaires du Maine-et-Loire ou aux alentours, qui n’auraient donc pas eu de mal à se déplacer pour assister au vernissage. Pour affiner encore plus notre échantillon d’artistes, nous avons ensuite observé leurs photos afin de choisir celles qui seraient les plus pertinentes (l’art est subjectif et nous ne souhaitions pas fermer des portes à des artistes en devenir, mais simplement éliminer les photos familiales, ou peu adaptées à un cadre scolaire).Une fois les photos sélectionnées, nous avons continué à maintenir le contact avec les artistes afin de les tenir informés de la progression de notre projet.
Emilie Mouthon